Encore une fois!

Encore une fois. Non, je ne pouvais pas y croire, pourtant là devant moi, la farce amers se jouait encore.
Souvenirs.
Quant à dix sept ans mon père, mes frères et mes oncles m’emmenèrent au Château, je crus naïvement que j’allais y travaillé.
C’était à l’époque mon rêve. Il s’y passait tant de belles soirées, de prestations toutes plus intéressantes que le monde
dans lequel je vivais, en faisait la mention à chaque grand repas; que mes rêves d’enfant se concrétisaient là maintenant,
me semblait irréelle.
Nous allions franchir la porte des domestiques c’est d’ailleurs par là que mes pas m’entrainèrent. Le rire rauque des membres
de ma famille fit que je me retournais vers eux, je n’aurai pas dû.
J’aurai ainsi garder en moi le beau souvenir de mon père et des autres fiers et heureux pour moi…sauf que là…leurs yeux brillants,
leurs lippes gourmandes firent frisés les petits poils de ma personne.

Mon oncle Garcien m’attrapa par le poignet et me tirant avec sa force de brute m’éloigna du seul endroit ou j’aurai pu être en sécurité,
je le pensais vraiment. Crié? Cela ne servirait à rien. Les grandes portes s’ouvrirent, un homme bien fait, habillé comme un prince
du temps passé, attendait. Pas de sourires, sa haute silhouette menaçante me glaça le sang. Les membres de ma famille se tendirent mais
mon oncle me força à avancer vers cet homme froid. La voix râpeuse de l’homme me donna encore une fois la chair de poule.
Le mois de juin était encore bien frais. Habillée d’une jupe droite, de bottines, d’un haut en laine fine, d’un gilet, d’une écharpe
autour de mon cou gracile, cela ne suffisait pas à me tenir au chaud ou alors c’était l’attitude de cet homme, sa froideur qui me
laissait à penser que j étais en danger, que croire?

L’homme toisa ma famille puis il s’adressa à mon oncle à croire que mon père n’existait pas…
_Alors, voila le prix convenu? c’est bien cela? Vous êtes bien, conscients qu’elle ne vous appartiendra plus! Que sa vie se fera
en dehors de la meute…L Alpha est au courant, il a donner son accord?
Mon oncle se redressa puis il répondit.
_ Nous sommes au fait, nous acceptons le contrat. Elle n’est plus rien pour nous, quant à L Alpha…il n’a cure de sa modeste
personne. Elle n’est rien pour la meute si ce n’est une charge qui n’apporte rien. Là, elle sera à sa place, elle sera l’un des piliers
de la meute…le souvenir restera. Sa part aidera tout le monde à bien vivre. Nous en avons besoin, elle fait partie de votre clan,
honoré votre parole, que l’argent soit sur le compte de la meute. Dès qu’elle franchira le seuil de ce château prenez -là. Mon oncle
me rejeta si fort que je n’us pas le temps de comprendre ce qui m’arrivait. Mes genoux rappèrent la pierre glacée d’une marche , mon
sang riche en arôme coula. Je me redressais tout en fusillant mon oncle de mon regard violet. Il ricana puis avec hargne me dit:(
Voila sorcière, tu vas vivre et mourir d’une façon et dans un monde que nous, nous ne pouvons percevoir…ni faire ce qu’il te sera fait.
Accorde nous dès maintenant ton pardon afin que nous puissions bien vivre avec ton départ ») Il me fixait , les autres aussi.